L’économie constitue un tissu étriqué de concepts, souvent bien obscur pour le profane. Partie prenante dudit tissu économique, le particulier se doit pourtant d’en comprendre au moins les notions de base. S’il n’en fallait retenir que deux, ce seraient celles-ci : les biens et services, d’une part et le marché, d’autre part.
Répondre à des besoins par la création de biens et services
Le particulier participe à la dynamique économique à travers les actes de consommation qui ponctuent son existence. L’on ne prend pas forcément le temps de s’arrêter pour interroger le scénario, mais chaque décision d’achat relève d’un mécanisme élaboré, qui se met en place à cause d’un besoin. Défini comme une sensation de manque à satisfaire, le besoin occupe une place cruciale dans l’engrenage économique. C’est de là que partent toutes les initiatives de création de biens et de services, que les professionnels portent sur le marché des échanges. Dans ce binôme besoins/biens ou services, il est intéressant de souligner l’aspect rare des derniers, alors que les premiers sont, par essence, illimités. L’Économie Magazine évoque justement cette préoccupation de tous les acteurs économiques : comment faire des choix efficaces pour concilier les 2 états ? Notez, par ailleurs, que les biens économiques à proprement parler renvoient à ceux qui ont été créés, à l’aune des besoins identifiés, par opposition aux biens libres, disponibles en abondance dans la nature. De nos jours, la gestion de ces dernières ressources, qui s’amenuisent d’année en année, est au cœur des débats où l’environnement est devenu un élément clé des réflexions économiques.
Le marché : lieu de rencontre des offres et des besoins
Virtuel ou physique, le marché est le lieu de rencontre où se côtoient vendeurs et acheteurs, besoins et biens destinés à les satisfaire. Le marché est une des notions les plus élaborées de l’économie, par la disparité des acteurs qui s’y fréquentent, de leurs motivations et de leurs façons de faire. Tout ce petit monde évolue au sein d’unités bien définies que les économistes rassemblent sous l’appellation d’agents économiques. Ces derniers comprennent, entre autres, les ménages – qui tiennent le rôle principal de la consommation – les entreprises, les institutions d’assurance et de crédit, ainsi que les administrations publiques. Le cercle des agents économiques d’un lieu donné considère une sphère, en plus, à savoir le monde extérieur avec lequel il opère des échanges financiers et commerciaux, selon des réglementations claires d’importation et d’exportation. C’est, par ailleurs, dans ce contexte qu’interviennent d’autres notions économiques comme le taux de change. Les agents économiques sont, en outre, définis par un certain nombre de caractères qui matérialisent un « comportement économique ». Ils sont dotés de raison, de compétences et de connaissances. En ce sens, ils classent leurs désirs et besoins, effectuent des calculs et établissent des stratégies pour disposer de leur patrimoine, tout en se sachant libres d’utiliser leurs ressources. Capables autant de s’appauvrir que de s’enrichir, ces acteurs opèrent surtout de différentes initiatives économiques à travers l’emprunt, l’investissement, l’épargne, la création d’entreprises, l’expansion, la reprise d’affaires, etc. Le tout en tenant compte de l’aspect plus ou moins favorable de la conjecture.
